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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 09:10

800px-palestinian_flag_svg.pngSaleem Al-Saqqa, Ministre de la Justice de Palestine et Ismail Jabr, Procureur Général de la Cour de Gaza ont, le 25 juillet 2014, déposé une plainte fondée sur l’article 15.1 du statut auprès de Fatou Bensouda, Procureure près la Cour pénale internationale (CPI), au sujet des crimes de guerre commis par l’armée israélienne en juin et juillet 2014 à Gaza, dans le contexte de l’opération militaire appelé « Bordure protectrice » qui a causé la mort de plus de 1 900 personnes, en grande majorité des civils. Pour accepter un Traité, un Etat doit le signer et le faire ratifier par son parlement. La Palestine ne l’a pas fait.  Mais le statut prévoit un mode dérogatoire : un gouvernement peut donner compétence à la Cour par une simple déclaration. C’est ce qu’avait fait le ministre de la justice de Palestine en janvier 2009, et cela a été refait au mois de juillet 2014, par une déclaration confirmative.La Procureure a rejeté la plainte au motif que, selon communiqué du 5 août, cette déclaration de 2009 ne serait plus valable car la Palestine a été reconnue comme Etat observateur non membre de l’ONU en novembre 2012. La procédure peut être régularisée par la remise au greffe de la Cour d’une déclaration de compétence fondée sur l’article 12.3 du statut. La balle est dans le camp de l'Autorité palestinienne pour ce faire.

 

La plainte devant la CPI peut être un moyen de faire bouger les Occidentaux qui continuent d'accorder une totale impunité à la répression israélienne à Gaza. La France et les Etats-Unis se sont bornés à quelques réserves verbales assez tardives sur le caractère "disproportionné" de l'action israélienne. Au niveau des actes, Barack Obama s'est contenté de suspendre les livraisons de missiles air-sol Hellfire pendant l'offensive et le Congrès américan dominé par les républicains vient de voter une loi pourfinancer à hauteur de 225 millions de dollars le "dome de fer" qui protège Israël. La candidate démocrate aux élections de 2016 Hillary Clinton pour sa part a même estimé qu'Israël "a fait ce qu’il devait faire pour répondre aux attaques de roquettes". En France, du fait de la couverture médiatique du conflit, et de l'orientation pro-israélienne de la majorité de la classe politique, l'indifférence dans l'opinion publique l'emporte : "les trois quarts des Français (74 %) n'expriment de sympathie pour aucun des deux camps en présence sur la bande Gaza, 17 % se déclarant en faveur des Palestiniens et 9 % pour Israël, selon un sondage IFOP pour Sud Ouest dimanche" selon une dépêche du 9 août.

 

Israël a annoncé qu'il ne coopèrerait pas avec la mission d 'enquête mandatée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU présidée par l'universitaire britannique, Williams Schabas,et invité celle-ci à enquêter plutôt sur les crimes de guerre commis en Irak et en Syrie. Les États-Unis, Israël, le Canada, le Royaume-Uni et d'autres pays membres de l'Union européenne (UE) poursuivent leur pression sur l'Autorité palestinienne afin de la dissuader de prendre des mesures dans le but de reconnaître la compétence de la cour pénale internationale ; ils ont notamment menacé l'Autorité palestinienne de lui retirer des aides financières dont elle dépend.

 

FD

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 08:43

gas-20pipeline.jpgBarack Obama avait invoqué le jeudi 7 août la présence de 40 000 Yézidis échoués sur une montagne pour justifier une opération de «sauvetage» . Mais quand les «conseillers» américains sont arrivés au Mont Sinjar, les 40 000 affamés Yézidis ne s'y trouvaient pas. Des Yézidis vivent déjà depuis longtemps sur le sommet de la montagne, et s'ils ont accueilli des réfugiés, la crise humanitaire n'a jamais été ce que les officiels en ont dit et un afflux de combattants kurdes du PKK en provenance de Syrie a largement suffi à briser leur encerclement.

Aujourd'hui le Pentagone fait marche arrière en reconnaissant simplement que la mission de sauvetage "ne paraît pas nécessaire". En attendant, la légende a permis de justifier les bombardements de quelques positions de l'Etat islamique en Irak et au Levant et de livrer des armes aux peshmergas kurdes (ce que va aussi faire la France) au grand dam d'ailleurs de la Turquie.

 

Washingtonsblog.com rappelle que le Kurdistan irakien recèle les principales réserves gazières du pays et qu'Exxon, Chevron, Total, ainsi que des compagnies russes, chinoises et indiennes y sont présentes.

 

Dans le même ordre d'idée notons aussi que, contrairement à certaines rumeurs, « Les miliciens de l’État islamique (EI) n’ont pas torturé et décapité des chrétiens », a précisé le patriarche des Chaldéens de Bagdad, Mgr Louis Sako, dans une interview à l’agence d’information romaine Aleteia. Il n'y aurait eu qu'un seul mort chrétien.

 

F. Delorca

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 08:26

libye2Le parlement de la Libye a appelé le 13 août à une intervention étrangère pour protéger les civils des affrontements meurtriers entre milices rivales qui ont déjà fait des centaines de morts parmi les civils cet été.

Les députés se sont réunis à Tobrouk dans l'est à cause de la violence dans la capitale Tripoli et dans la deuxième ville de Benghazi, et 111 sur 124 ont voté pour cette motion. Le commandant de la police d'Etat a été assassiné avant hier.

 

Les ressortissants occidentaux ont été évacués en juillet et des flots de réfugiés ont été enregistrés en Tunisie. L'Egypte a exclu d'intervenir militairement. Pressée par la Ligue arabe, les Etats-Unis, la France et l'Egypte d'engager son armée à Tripoli, l'Algérie rejeté cette proposition, sa constitution lui interdisant toute ingérence militaire à l'étranger. Des livraisons d'armes à l'armée régulière seraient cependant à l'étude, un comble quand on se souvient combien elle était suréquipée à l'époque de Kadhafi... mais ses stocks ont été largement pillés par les milices et les trafiquants.

 

F. Delorca

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:19

b52.jpgAprès les offensives des djihadistes de l'Etat islamique (EIIL) contre les villages Yésidis et les bastions kurdes, les objectifs de guerre étatsuniens en Irak sont des plus confus.  En 72 heures les buts d'Obama sont successivement passés de protéger la ville d'Irbil à protéger Irbil et Bagdad, puis empêcher la création d'un califat et garder tous les site stratégiques irakiens...

 

Pour le général à la retraite Carter Ham, avec 198 avions de guerre, il faudra nécessairement des troupes au sol. Obama dans une interview au New-York Times admet qu'il faut à Washington des alliés irakiens sur le terrain forts pour occuper le vide laissé par les bombardements (d'où l'empressement des Américains à se débarrasser de Maliki au terme d'un putsch constitutionnel semblable à celui qui s'est passé il y a 6 mois en Ukraine), et l'on peut se demander si cela sera possible sans l'aide de l'Iran... L'armée de l'air, elle, assure déjà qu'il lui faudra 15 000 hommes au sol seulement pour rendre viables les opérations aériennes et déjà 2 000 GIs sont prépositionnés. Le sénateur républicain Mc Cain, lui, appelle à des bombardements également contre les bases arrières d'EIIL en Syrie...

 

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 18:44

YÉMEN – « L’autre » guerre entre sunnites et chiites… Aux portes du royaume saoudien

 

Par Frédéric Delorca

 

Les projecteurs de l’actualité internationale, en ce moment, sont braqués sur la création d’un califat intégriste sunnite au nord-ouest de l’Irak (l’États islamique – EI) et la mobilisation des milices chiites qu’elle suscite en réaction à Bagdad et dans le sud du pays. Mais un conflit entre chiites et sunnites a connu un regain de violence récemment, au sud du royaume saoudien, en République du Yémen.

Le 23 juillet dernier, le président yéménite Abed Rabbu Mansour Hadi effectuait une visite surprise à Amran, à 72 km au nord de la capitale, Sanaa, et annonçait le déblocage de 23 millions de dollars pour la reconstruction des installations urbaines ravagées par les récents affrontements entre Ansar Allah (les combattants du mouvement houthiste, chiites, en conflit permanent, depuis de nombreuses années, avec le gouvernement corrompu et totalitaire de Sanaa) et la 310ème brigade blindée contrôlée et dirigée par un membre du parti Islah (principal parti d’opposition, lié aux Frères musulmans sunnites), unité d’une armée régulière yéménite elle-même en proie à la guerre des chefs. Les combats ont aussi provoqué la fuite d’une centaine de familles qui s’ajoutent au demi-million de personnes déplacées à l’intérieur du Yémen depuis 2004.

 

Lire la suite ici

 

 

 

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 03:39

congo mapLe député UNC (Union pour la nation congolaise) Jean-Bertrand Ewanga a été placé en résidence surveillée sur ordre du Procureur général de la République démocratique du Congo mardi dernier pour outrage au chef de l’Etat et incitation à la haine tribale.

 

Le quartet composé d’ambassadeurs des Etats-Unis, de la France, de la Belgique et de la Grande-Bretagne a annoncé sa décision de rencontrer jeudi le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku pour lui demander des comptes sur les conditions de la levée de l'immunité parlementaire du député Ewanga (Le Potentiel).

 

Au cours d’un meeting organisé par l’Opposition, le lundi 4 août à la Place Sainte Thérèse à N’Djili, M. Bertrand Ewanga aurait déclaré à l’endroit du chef de l’Etat : "Kabila doit rentrer au Rwanda. Sa place est à la CPI" (cour pénale internationale"

 

Le Potentiel remarque : "Lors de la campagne électorale de 2011, certains acteurs politiques avaient aussi tenu des propos désobligeants à l’endroit du chef de l’Etat. Mais pourquoi le procureur général de la République ne les avait-il pas inquiétés à cette époque? (le procureur général de la République) M. Flory Kabange Numbi a, à cet effet,  fait savoir qu’au cours de cette période électorale, certaines instances internationales lui avaient demandé de « fermer les yeux et les oreilles sur les propos (Ndlr : outrageants) des acteurs politiques pour le bon déroulement du processus électoral »."

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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 17:10

onu.pngVote par pays au Conseil des droits de l'homme de l'ONU avant-hier :

 

In favour (29): Algeria, Argentina, Brazil, Chile, China, Congo, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Cuba, Ethiopia, India, Indonesia, Kazakhstan, Kenya, Kuwait, Maldives, Mexico, Morocco, Namibia, Pakistan, Peru, Philippines, Russian Federation, Saudi Arabia, Sierra Leone, South Africa, United Arab Emirates, Venezuela, and Viet Nam.

Against (1): United States of America.

Abstentions (17): Austria, Benin, Botswana, Burkina Faso, Czech Republic, Estonia, France, Gabon, Germany, Ireland, Italy, Japan, Montenegro, Republic of Korea, Romania, The former Yugoslav Republic of Macedonia, and United Kingdom.

 

- source http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=14897&LangID=E

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 21:22

donetsk.jpgAprès la chute de Slaviansk, il semble que les milices d'auto-défense du nord du Donbass (Armée du Donbass) se soient repliées sur les capitales Donetsk et Lougansk où elles ont tenu en échec l'offensive du régime putschiste de Kiev le weekend dernier. Mercredi une offensive a été lancée sur une ligne Amvrosiivka-Saur-Mogila-Snizhne-Sverdlovsk où l'armée ukrainienne dont le moral est assez bas serait en grande difficulté bien qu'elle soit plus nombreuse. Elle aurait abandonné aujourd'hui les villages Sabovka, Govoruha et Georgievka près de Lougansk.

 

ukr.gif

Au nombre des succès de l'armée populaire de Donetsk déjà il y a huit jours l'élimiation du bataillon de volontaires néo-nazis "Azov" financé par l'oligarque Kolomoisky avec l'argent de la Privat Bank sur les hauteurs de la colline stratégique Saur-Mogila.

 

Aujourd'hui un Boeing 777 de Malaysia Airlines s'est écrasé dans la région de Donetsk avec 295 personnes à bord. Le régime de Kiev et la République populaire de Donetsk se sont rejetées mutuellement la responsabilité de cette tragédie.  A 19h40 aujourd'hui BFM TV interviewait à 19 h 40 un soi disant spécialiste de l'armement qui immédiatement mettait en cause les "terroristes" sécessionnistes sur la base d'un post sur le Net du colonel Igor Strelkov, et révélait ensuite son activisme aux côtés du mouvement Euromaidan (ce qui du coup discréditait largement la neutralité de son "expertise"). Le vice-premier ministre de la République populaire autoproclamée de Donetsk (seulement reconnue par l'Ossétie du Sud) Andriy Pourgine a promis que la boîte noire sera transférée à Moscou pour examen selon Interfax. Le premier ministre Alexander Boroday a annoncé que des experts internationaux seraient autorisés à enquêter sur place. Il a insisté sur le fait que son armée n'a pas les moyens d'abattre un avion à 10 000 mètres d'altitude. Les médias occidentaux mettent en cause des missiles sol-air BUK.

 

Devant ces revers militaires, les Occidentaux accentuent la pression sur Moscou et accusent la Russie d'effectuer ou de laisser effectuer des tirs de roquettes depuis son territoire. Les Etats-Unis ont étendu hier mercredi leurs sanctions économiques mercredi à des groupes comme Gazprombank, Novatek et Rosneft ainsi que les interdictions de visas à diverses personnalités.Le Conseil européen a fait de même hier, appuyé aujorud'hui par une délibération du Parlement européen par 497 voix contre 121 et 21 abstentions.

 

FD

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 23:39

L'histoire commence en mars 2009, le pasteur américain Scott Lively et deux autres évangélistes antigay donnent des conférences à Kampala. Ils inspirent le parlementaire ougandais David Bahati, qui , ix mois plus tard, a présenté pour la première fois sa proposition de loi antihomosexualité devant la chambre des représentants. En mars 2010, Scott Lively est entendu par le Parlement ougandais en tant qu’expert “du problème homosexuel”. Marie Turcan dans les Inrockuptibles il y a peu sur la base du documentaire  de Roger Ross William "God Loves Uganda", explique comment le très riche groupe religieux évangélique américain The Family lié aux Républicains étatsuniens et dont fait partie le président ougandais Yoweri Museveni a servi de socle à cette législation anti-gay finalement adoptée en février 2014.

 

musew.jpgEn réplique à cette législation issue de l'ingérence des conservateurs évangélistes américains dans la vie sociale de l'Ouganda, une ingérence dans l'autre sens a été déclenchée dans les pays riches. Une pétition a été adressée à John Kerry pour interdire de visa le ministre des affaires étrangères ougandais Sam Kutesa qui venait d'être élu président de l'assemblée générale des Nations-Unies, une député européenne libérale a demandé le 13 juin à la baronne Ashton de s'élever contre la nomination de Kutesa. Le 19 juin Washington décidait non seulement de priver de visas des personnalités du régime ougandais, de suspendre des exercices militaires dans ce pays mais aussi de se désengager du financement de programmes médicaux utiles à la population, tandis que la banque mondiale retardait l'approbation d'un prêt de 90 millions de dollars destiné lui aussi au système de santé. Le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas et la Suède ont aussi suspendu leur aide pour protester contre la criminalisation de l'homosexualité à Kampala. En février le secrétaire d'Etat John Kerry avait comparé cette criminalisation au nazisme et à l'apartheid, et la candidate démocrate à l'élection présidentielle Hillary Clinton a annoncé dans son dernier livre "Hard choices" qu'elle suivait de près le cas de l'Ouganda et ferait de l'action contre les pays à législation homophobe une de ses priorités.

 

Yoweri Museveni qui, dès le moment où il a signé la loi litigieuse, connaissait le risque de sanctions, a affiché depuis lors une indifférence face à ce danger. Mais selon un porte-parole de la mission économique américaine en Ouganda, l'aide publique totale des Etats-Unis à ce pays en 2013 est égale à l'ensemble du budget des minitères de la santé, de l'agriculture, du commerce et de l'industrie réunis, ce qui constitue un outil de pression considérable. Idi Amin Dada a été renversé en avril 1979, sept mois après que l'administration Carter ait pris des sanctions contre son pays. Beaucoup tracent un parallèle avec ce qui pourrait arriver désormais à Museveni, qui est censé rencontrer Barack Obama le mois prochain.

 

Frédéric Delorca

 

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 22:21

800px-palestinian_flag_svg.pngLe 2 juillet après l'assassinat par de trois élèves d’une école juive religieuse, un adolescent palestinien de 16 ans, Mohammad Abou Khdeir, a été à son tour tué (brûlé vif) et son cousin (15 ans) a été sauvagement passé à tabac par la police israélienne à Jérusalem. Israël mène une vague massive d’arrestations et d’assaut à travers toute la Cisjordanie.

 

Par l’entremise des ser­vices de ren­sei­gnement égyp­tiens, le Hamas qui a intégré un gouvernement d'unité nationale avec le Fatah semble néanmoins engagé dans une logique de désescalade et ce depuis l’enlèvement le 12 juin de trois jeunes Israé­liens. Le gouvernement israélien, malgré des pressions internes en faveur d'une campagne de bombardement sur Gaza, a jusqu'ici temporisé mais les tirs de 60 projectiles depuis la bande de Gaza aujourd'hui ont conduit au déploiement de troupes à la frontière. Le Hamas affirme que les tirs de projectiles répondent à l'assassinat de sept de ses responsables militaires la nuit dernière.

 

Israël n'a pas caché que la campagne militaire lancée après le 12 juin "Brother’s Keeper" avait pour but de briser l'accord Hamas-Fatah d'avril 2014. De nombreuses questions entourent encore l'enlèvement et l'assassinat des trois jeunes isréaliens à l'origine de la montée des tensions. Par exemple le quotidien algérien "Liberté"  le 24 juin 2014 qualifiait déjà ce rapt de "coup monté".

 

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