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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 20:53

 

 

 

 

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 13:20

 oil_well.jpgLe président Rafael Correa a dénoncé en séance plénière de la 37e Assemblée générale de l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation), la catastrophe écologique provoquée par la compagnie pétrolière Chevron.

 

Chevron n'a jamais travaillé directement en Equateur mais a hérité d'une plainte pour pollution lorsqu'elle a acquis Texaco en 2001, et n'a pas encore payé l'amende de 19 milliards de dollars à laquelle la justice équatorienne l'a condamnée. Texaco avait été poursuivi par des groupes indigènes locaux après l'arrêt de ses opérations en Amazonie équatorienne en 1992.

 

Le géant pétrolier a annoncé début septembre avoir été exonéré par le tribunal d'arbitrage de La Haye en raison de clauses exonératoires incluses dans un traité signé avec Quito, ce qu'a démenti Diego Garcia. Il impute la pollution à la compagnie publique équatorienne Petroecuador. En réponse Rafel Correa avait alors appelé au boycott international de Chevron. Le mois dernier les ministre des affaires étrangères Ricardo Patiño a fait savoir que si le tribunal d'arbitrage dans sa décision finale mettait le paiement de l'amende pour pollution à la charge de l'Etat équatorien et non de Chevron, celui-ci serait ruiné car l'amende représente 20 % du PIB.

 

Par ailleurs au terme d'une conférence de presse à Paris, Correa a condamné les positions d'une partie de la gauche radicale équatorienne qui veut éradiquer l'extraction minière du pays en l'accusant d'être de ce fait complice de la droite. Il a aussi reconnu que le processus d'intégration en Amérique latine connaît un ralentissement dû à une restauration conservatrice, malchance et parce que certains pays ne sont plus aussi enthousiastes.

"Il y a eu un ralentissement, peut-être à cause d'une certaine inattention de notre part, nous sommes tous accaparés par des problèmes internes, remarquez le cas du Brésil, Dilma Rousseff et toutes les manifestations qui ont eu lieu, mais il y a eu aussi un peu de malchance", at-il déclaré, se référant à la mort de Nestor Kirchnner (premier secrétaire de l'UNASUR) et du président vénézuélien Hugo Chavez.

 

F. Delorca

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 04:39

Lundi le secrétaire d'Etat américain John Kerry lors d’un point de presse lundi avec son homologue le prince Saoud al-Fayçal  en Arabie Saoudite (pays qui forme des djihadistes au Pakistan pour combattre en Syrie et a ouvertement condamné le non-engagement d'Obama sur ce dossier) a rappelé l'hostilité de Washington à la puissance militaire et politique du Hezbollah au Liban. "Il ne faut pas permettre que le Hezbollah décide pour l'avenir du Liban" a-t-il déclaré.

 

En réponse le ministre libanais des affaires étrangères Adnane Mansour (lié au mouvement chiite Amal et souvent jugé pro-syrien) a qualifié ces propos « d’ingérence inadmissible ». «  Le diktat venu de l’étranger n’aura aucun effet sur la scène libanaise sauf s’il sert à perturber la stabilité du pays », a ajouté é Mansour au cours d’un entretien télévisé sur al-Mayadeen . Et de conclure : «  Le Liban ne peut supporter aucune immixtion venue de l’étranger ; la politique intérieure ne peut être décidée que par les Libanais. Le Liban n’est sous aucune tutelle ni occupation. Aucune partie ne peut décider à la place des Libanais ».

 

Le Hezbollah chiite détient 13 sièges sur 128 au parlement libanais, vainqueur de la guerre contre Israël dans les années 2000, et combattant en Syrie aux côtés du gouvernement, il détient une force militaire autonome et contrôle une grande partie des hôpitaux au Liban.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 11:02

flagcongo.png«Presque toutes les positions du M23 (guérilla qui ravage l'Est du Congo sans doute avec les financements du Rwanda) ont été abandonnées hier», a déclaré Martin Kobler, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC) au Conseil de Sécurité par vidéo-conférence. «Cela marque quasiment la fin militaire du M23 », a-t-il soutenu. C’est donc après 4 jours d’intenses combats menés à l’arme lourde que les positions du M23 ont été récupérées, les unes après les autres, par les forces loyalistes (FARDC). En série, les verrous ont tous sauté durant les opérations menées respectivement, dans le territoire de Rutshuru-centre ainsi que dans les localités de Kibumba, Kiwanja, Rumangabo et Bunagana dans la province du Nord-Kivu. (Journal La Prospérité)

 

Remarque de Tony Busselen du journal belge Solidaire sur sa page Facebook :

"Pour le moment le M23 reste à Bunagana et probablement ils ont encore des petites équipes au parc Virunga. Un contre-offensive de l'armée Rwandaise reste donc possible. Il y aura donc une immense pression de la "communauté internationale" pour reprendre les négociations à Kampala. Ce qui signifierait que le président du Congo Joseph Kabila sera pour la énième fois accusé de haute trahison, religieusement par les habituels fanatiques anti-Kabila, mais aussi spontanément par une partie de victimes de cette guerre qui en a marre de cette guerre, tolérée et imposée par l'Occident à la RDC.

Comment les grands experts occidentaux très influents pour ne pas dire "faiseurs d'opinion publique en Occident et partiellement en RDC", voient la situation actuelle?

Dans son article du 24 octobre Jason Stearns dit sur les négociations à Kampala : "it is difficult to imagine the M23 accepting the exclusion of even its top 20 officers." et il dit aussi : "There is still hope for a deal".

Un autre expert, Thierry Vircoulon d'International Crisis Group, conclut que les victoires militaires ont été annoncées par Kabila et que "Joseph Kabila voulait une victoire militaire". Ce qui est clairement très dangereux pour Vircoulon car "Le M23, c’est l’arbre qui cache la forêt : il y a une vingtaine de groupes armés dans l’est de la RDC."

Un troisième grand expert, Christophe Rigaud (Afrikarabia) du Courrier International, explique de son côté que les résultats militaires des FARDC sont le résultats de tout sauf Kabila, le gouvernement congolais ou les FARDC : c'est la brigade internationale, c'est l'attitude changée du Rwanda et des Etats-Unis etc... En même temps, Rigaud annonce déjà la vengeance du M23 sous la forme du retour de Laurent Nkunda.

Dans cette cacophonie des grands experts, il y a l’unanimité : "il faut une solution politique car sinon on risque la prolongation de la guerre". Pour Rigaud, qui nie le fait que le M23=armée rwandaise, ce sera la vengeance et le retour de Nkunda. Pour Vircoulon ce sera une intervention directe du Rwanda combiné avec les forces des 20 milices dont il parle.

Et, comme par hasard, "la communauté internationale" est d'accord. Vircoulon cite : "L’envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs, Russell Feingold, a parlé lundi d’une "poudrière" qui menace de provoquer une guerre régionale."

En contradiction avec les guerres impérialistes (Libye, Iraq, Kosovo etc...) où les victoires militaires sont la règle, en RDC la victoire militaire est donc exclue pour les Occidentaux. Et cela pour la seule et simple raison, qu'une défaite du M23 rendrait la survie du président rwandais Paul Kagame, chéri de la classe dirigeante dans le monde anglo-saxon, extrêmement difficile. En plus, la solution politique, n'importe laquelle, fragiliserait et affaiblirait le gouvernement central à Kinshasa, ce qui est le vévritable enjeu de toute la stratégie occidentale en RDC. "

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 22:55

balkans.jpgDeux symboles de la progression de la Turquie en Europe de l'Est :

 

1) Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch à Ankara a annoncé le 12 octobre la signature d'un accord de libre échange, qui, parallèlement à l'adhésion de l'Ukraine à la zone de libre-échange de l'Union européenne porterait les échanges commerciaux turco-ukrainiens de 6 à 20 milliards de dollars par an en 2015, ce qui permettrait aux produits turcs de remplacer en partie les produits russes (montant d'échange 60 milliards de dollars actuellement), Moscou ayant fait savoir que Kiev ne pouvait à la fois commercer sans barrière avec l'Union européenne et adhérer à l'Union douanière eurasiatique qu'elle promeut

 

2) Le 26 octobre le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan était à Prizren, au Kosovo (où se préparerait la création par l'Union européenne d'un nouveau tribunal pénal international chargé des crimes commis par les dirigeants albanais autour des trafics d'organes), et déclarait « La Turquie, c'est le Kosovo et le Kosovo, c'est la Turquie. Nous sommes tous les enfants du même pays, forts et unis comme des frères. Nous partageons la même histoire et la même civilisation. » (Ces propos ont cependant par la suite été édulcorés par le ministre turc des affaires étrangères après la colère suscitée à Belgrade).

 

La Turquie est aujourd'hui le troisième investisseur au Kosovo derrière la Grèce et l'Italie. Elle est le quatrième en Bosnie-Herzégovine. Elle rénove les vestiges du passé ottoman, finançant la rénovation de mosquées, de hammams et d'écoles coraniques bâtis par les sultans en Macédoine, en Bulgarie ou en Albanie.

 

Sur Strategic-Culture.org, Piotr Iskenderov montre que les Occidentaux laissent carte blanche pour une nouvelle pénétration de la Turquie dans les Balkans, en échange de sa non adhésion à l'Union européenne, ce qui répond à un besoin de la Turquie (où vivent, outre les descendants des Turcs d'Europe chassés au XXe  siècle, 1,2 million d'Albanais) aussi d'assumer son héritage balkanique. 

 

F. Delorca

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 17:38

L'ancienne guérilla terroriste au Zimbabwe financée au temps de l'apartheid par l'Afrique du Sud et les Etats-Unis et devenue depuis lors un parti politique d'ooposition au gouvernement issu du Frelimo (autrefois marxiste), le Résistance nationale mozambicaine (Renamo) refait parler d'elle. En octobre dernier, son leader   Afonso Dhlakama, 59 ans, a annoncé qu'il allait construire une nouvelle base militaire au centre du pays avec 800 hommes, à Gorongosa."J’entraine mes hommes à fond, et s’il le faut nous repartirons détruire le Mozambique", avait-il déclaré en novembre.

 

Lundi dernier, lorsque l’armée du Mozambique a pris d’assaut cette base. Afonso Dhlakama, est parvenu à s’enfuir. Et mardi matin, les anciens rebelles ont répliqué, en attaquant un poste de police à Maringue, dans le centre du pays. Les puissances occidentales appellent au dialogue.

 

Selon une étude zimbabwéenne la découverte de gaz naturel (le Mozambique aurait la troisième réserve d'Afrique), d'or et de diamants dans ce pays pourrait avoir donné des ailes à la Renamo. Ce parti qui a perdu les quatre dernières élections législatives a l'impression de ne pas tirer les dividendes économiques du fort taux de croissance que connaît le pays (qui reste malgré tout très pauvre). Mais la reprise de la guérilla pourrait justement compromettre ce redressement économique et les investissements étrangers.

 

F. Delorca 

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 12:20

C'est une conséquence de l'intervention française au Mali et du recentrage de la France sur l'Afrique occidentale : dans le cadre du partage des tâches avec les Etats-Unis, Djibouti bascule dans la sphère de ces derniers.

 

Comme le remarque sur son blog Philippe Chapleau, spécialiste des questions de défense à Ouest-France :

 

"Différentes informations données sur ce blog démontrent l'effort US en direction de Djibouti.

Le 26 septembre, par exemple, j'écrivais: "775 millions de dollars en deux ans! Pour 2013, ce sont déjà quelque 343 millions de dollars de travaux qui ont été commandés (s'y ajoutent une partie d'un contrat de 179 millions de dollars passé en septembre dans le cadre du programme Saturn Arch de renseignement satellitaire). Pour 2012, ce sont au moins 432 millions de dollars de travaux, aménagements et équipements qui ont été dépensés pour le camp Lemonnier."

Le dispositif US, qui se consolide en permanence, permettra à l'AFRICOM et au CENTCOM de disposer d'une base de lutte anti-piraterie, d'une plate-forme anti-terroriste (avec des drones), d'un hub logistique etc. Autant de capacités qui rendent quasiment obsolète la présence à Djibouti de certaines forces françaises (actuellement 2 100 hommes) et la poursuite de certaines missions. Certes, les militaires du 5e RIAOM ou les cadres de la mission de coopération et de défense (rattachés au MAE) ne seront pas d'accord avec moi. Mais, leur avenir est compté. L'EMA planche sur des scénari et le ministère réfléchit à la "réarticulation des forces prépositionnées en fonction de la régionalisation de notre action au Sahel". En clair, "il faut alléger ici où là" ("ici et là", plus précisément)."

 

Dans cette division du travail entre grandes puissances, les peuves restent perdants. En février dernier un collectif sur le site de l'association Survie dénonçait le "climat de terreur" qui pesait sur l'opposition et les nombreuses arrestations politiques.En outre les Afars y sont persécutés, et les femmes de cette éthnie font l'obket de viols fréquents selon le Comité des femmes djiboutiennes contre les viols et l’Impunité.

 

Le Parlement européen a adopté le 4 juillet dernier une résolution d’urgence sur les violations graves des droits de l’Homme, de la démocratie et de l’État de droit à Djibouti (pays classé dans ses rapports 167ème sur 176 pour la liberté de la presse). Mais aucune mesure concrète n'est envisagée par les gouvernements occidentaux alors pourtant que le pays dépend très largement de l'aide extérieure et pourrait se réformer si la menace de la réduction de cette aide était employée par ses alliés.

 

F. Delorca

 

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 17:11

flag-china.pngLa presse chinoise a accordé une large couverture à la présence de son premier-ministre Li Keqiang à la réunion de l'Association des pays de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) et à ses visites officielles au Brunei, en Thaïlande et au Vietnam. Le voyage tendait notamment à neutraliser certains aspects de la réconciliation amércicano-vietnamienne et de contrer le nouvel investissement américain en Extrême Orient où 60 % des forces navales de Washington devraient être prochainement concentrés.

 

destr

La semaine dernière le secrétaire d'Etat John Kerry et le secrétaire à la Défense Chuck Hagel Etats-Unis rencontraient leurs homologues japonais où la propagande nationaliste a le vent en poupe. John Pilger rappelle qu'un système anti-missile balistique tourné contre la Chine est basé à Kyoto, des appareils à décollage vertical sont déployés au Japon, la Corée du Sud conte Pyongyang et le Japon autour du conflit des îles Shenkaku/Diaoyu ont acheté des drones américains 4 RQ Global Hawk rendant ainsi possible une guerre des drones dans la région, et Guam accueille le plus grand déploiement de soldats américains en Asie depuis la guerre du Vietnam (9 000 marines). A ces menaces s'ajoute à l'Ouest l'agitation au Xinjiang (le Xinjiang Daily faisait état de condamnation fin aout de militants liés au Mouvement islamique du Turkestan oriental  - East Turkistan Islamic Movement et au Mouvement islamique d'Ouzbékistan - Islamic Movement of Uzbekistan liés au pakistan et à l'Arabie Saoudite).

 

La politique d'encerclement dela Chine encourage son conservatisme politique. Il y a quinze jours, le Quotidien du Peuple, organe du PC chinois, dans un article intitulé "La Chine n'établira pas de « concessions politiques » en ligne" (vieux souvenir de l'époque coloniale des "concessions)  justifiait en ces termes le refus du gouvernement chinois de lever la censure d'Etat sur Internet dans la zone franche de Shanghaï : "Examinons avec calme et objectivité les critiques de certains envers le pare-feu Internet, ce « péché originel ». Il n'est pas difficile de voir que cet outil a au moins, en Chine et dans certains autres pays, grandement amélioré la justice de la communauté internationale. Les conflits sanglants qui ont balayé le monde arabe avec la « Révolution du jasmin » ont coûté la vie à plus d'une centaine de milliers de personnes et fait plus d'un million de déplacés lors de la guerre civile en Syrie, la puissance létale de la guerre de l'information en réseau a déjà fait preuve de son exhaustivité, et après l'affaire « Prism », ceux qui prétendent encore que la Toile est un espace de « liberté », qu'elle ne subit pas le contrôle hégémonique d'Etats occidentaux, que ce n'est pas une véritable arme de siège suffisante pour détruire un pays qui se trouve là entre les mains hégémoniques des Etats-Unis, sont vraiment naïfs. On peut dire que les pays qui espèrent, malgré le poids de la pression d'un pays puissant possédant la technologie de l'Internet, pouvoir maintenir leurs capacités d'auto-défense et leur souveraineté sont nombreux. Mais si tous les pays n'ont ce genre de capacités, fort heureusement, la Chine compte parmi les quelques nations qui ont cette force. 1,3 milliard de Chinois continuent à jouir d'une vie paisible, à l'opposé de l'époque de l'effondrement de l'Union soviétique ou du sort des peuples libyen et syrien, et les capacités de contrôle de l'Internet n'y sont pas pour rien. (...) On pourrait aussi bien comparer c'est outil qu'est l'Internet avec les marchés financiers internationaux. Tous les deux ont un énorme potentiel d'impact positif, mais aussi un potentiel de destruction dévastateur sur la société humaine et son ordre. (...) Ceux qui ont connu la crise financière asiatique dévastatrice de 1997-1998 peuvent le dire : ils ont été témoins, ils ont vu la Malaisie et Hong Kong s'écarter de la « libéralisation des comptes de capital » et mettre en œuvre avec résolution un contrôle des capitaux et une intervention sur les marchés, et donc être épargnés, à l'inverse de nombreux autres pays d'Asie de l'Est dont l'économie a connu un recul catastrophique... ils ont senti passer le vent du boulet. Tout comme il est impossible de continuer à considérer la « libéralisation des capitaux », comme une terre sacrée inviolable, pas plus le pare-feu sur Internet ne saurait être un quelconque péché, on ne peut que le considérer que comme un outil nécessaire. Le Gouvernement d'un grand pays ne peut pas systématiquement capituler devant la soi-disant « opinion publique en réseau », faute de quoi ce pays serait par trop indécis, trop fragile. Sans un environnement juridique et politique stable et prévisible, il est aussi évident que ce serait invivable, sans parler du fait que, partout dans le monde, il est notoire que l'opinion publique en réseau d'aujourd'hui peut jouir de droits de façon excessive sans en assumer les responsabilités."

 

F. Delorca

 

 

 

 

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 12:17

800px-LocationAfrica.png"Réunie en sommet, l'Union africaine (UA) a demandé, hier, l'ajournement pour immunité des procédures engagées pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI) contre les deux têtes de l'exécutif kényan, le président Uhuru Kenyatta et le vice-président William Ruto, qui doivent être jugés à La Haye. Le président Kenyatta a dénoncé une « chasse raciale » et qualifié la CPI d'« impérialiste ». " (Le Télégramme).

 

L'Union africaine (UA) va demander à l'ONU l'ajournement des procédures de la Cour pénale internationale (CPI) contre les dirigeants en exercice. "Loin de promouvoir la justice et la réconciliation (...) la CPI s'est transformée en instrument politique visant l'Afrique et les Africains", a accusé l'éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, dont le pays préside l'Union africaine: "ce traitement inique et injuste est totalement inacceptable" (Agences).

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 16:28

Des guérilleros du Hezbollah libanais et des miliciens chiites irakiens ont pris la ville de Sheikh Omar au sud de Damas avec l'appui de l'armée syrienne.

 

La deuxième conférence internationale sur la Syrie, dite Genève-2, pourrait se réunir au cours des prochaines semaines, a déclaré aujourd'hui la chef de la diplomatie italienne Emma Bonino dans une interview au quotidien L'Unità.

 

Selon des informations iraniennes les forces de l'armée syrienne ont détruit  les positions des terroristes du Front al-Nosra  dans la localité al-Sawamaa, dans la banlieue d'Idlib (nord du pays). Au nord Est après les affrontements entre  l'Armée Syrienne Libre (ASL), ceux du Front al-Nosra et de l'Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL), et les kurdes, Al Qaida contrôle toujours la province de Raqa.

 

Le processus de destruction des armes chimiques syriennes, validé par le Conseil de sécurité de l'ONU (dans un cadre moins contraignant que le chapitre VII de la chartesur lequel la France voulait se fonder) se poursuit. L'OIAC, mandatée en vertu de la résolution de l'ONU, a déclaré qu'elle allait envoyer une deuxième équipe en Syrie pour aider à respecter les délais (fixés au 1er novembre) après qu'une équipe d'inspecteurs ait essuyé des coups de feux le 26 août dernier.

 

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