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26 février 2021 5 26 /02 /février /2021 23:29

Lu dans "The Canary" :

"Alena Douhan est la rapporteure spéciale des Nations Unies sur l'impact négatif des mesures coercitives unilatérales sur la jouissance des droits de l'homme. Douhan s'est rendu au Venezuela le 1er février 2021 «pour évaluer l'impact des sanctions unilatérales sur la jouissance des droits de l'homme par les personnes vivant au Venezuela et par toute autre personne touchée».

Le 12 février, Douhan a publié ses conclusions préliminaires fondées sur «des consultations approfondies avec un large éventail d'interlocuteurs». L'expert indépendant de l'ONU a reconnu l'impact négatif des sanctions coercitives sur les droits de l'homme et a exhorté les banques européennes à «dégeler les avoirs de la Banque centrale du Venezuela». Elle a également souligné comment la pression pour un changement de régime «viole le principe de l'égalité souveraine des États».

Depuis que l'administration Barack Obama a déclaré le Venezuela «une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale» en mars 2015, le pays sud-américain est tombé sous l'un des régimes de sanctions les plus sévères au monde. Ces sanctions ont ciblé l'industrie pétrolière du Venezuela, coupant la principale source de revenus du pays.

Un rapport du Center for Economic and Policy Research (CEPR) a estimé que les sanctions américaines avaient tué 40 000 Vénézuéliens entre 2017 et 2018."

Voilà qui rappelle l'impact des sanctions américaines sur l'Irak dans les années 1990.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 13:51

La présidente Cristina Fernández de Kirchner a affirmé lors d'une allocution télévisée que les Etats-Unis pourraient conspirer pour la faire renverser et peut-être, même, l’assassiner. Kirchner a déclaré que ses services de sécurité avaient reçu 3 emails de menaces provenant des Etats-Unis.

 

Ses opposants et Hillary Clinton mettent en cause sa santé mentale (The Guardian).

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 09:14

venez.pngLe 12 septembre, le président du Collège médical de  l'hôpital d'Aragua (Venezuela), Angel Sarmiento, a indiqué que huit personnes sont mortes dans le HCM ces derniers jours par une maladie qui n'a pas encore été déterminée et que l'on appelle pour l'instant "syndrome hémorragique fébrile aigu". Le premier décès à El Limón remonte au 9 septembre à minuit (El Nacional). L'opposition s'est emparée du dossier en dénonçant la recrudescence générale des épidémies au Venezuela (paludisme, chikungunya) qu'elle impute à l'incurie des politiques de santé.

 

En réplique le président Nicolas Maduro dimanche sur la chaîne Noticias 24 horas, a dénoncé : "Une guerre internationale est en cours, camarades et compatriotes, menée par ceux qui veulent mettre le Venezuela à genoux. Une guerre bactériologique, psychologique, une guerre menée par les finances internationales, mais le Venezuela restera ferme, dans sa politique sociale, dans son économie et ses finances". Il a annoncé que des experts internationaux (dont des Cubains) sont arrivés à Caracas afin d'aider le pays dans la lutte contre une attaque bactériologique.

 

Tarek el Aissam, 40 ans, ancien ministre de l'intérieur de Chavez qui a pris la succession de Maduro à la vice présidence du Parti socialiste unifié du Venezuela,est le gouverneur de la région d'Aragua, ce qui accrédite l'hypothèse d'un ciblage politique.

 

Le gouvernement du Venezuela dénonce aussi depuis plusieurs mois l'existence d'une "guerre économique" à l'origine de l'inflation dans le pays, sur le modèle de celle qui était venue à bout du gouvernement Allende au Chili en 1973.

 

Plus récemment, le président Maduro a aussi signalé l'existence de ce qu'il a appelé une "guerre psychologique" : vagues de rumeurs et de fausses informations, graphiques truqués diffusés par les réseaux sociaux au sujet de maladies infectieuses (y compris l'Ebola) à l'hôpital central de Maracay etc.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 03:39

Evangéliste, écologiste fervente mais aussi adepte d'une politique économique  néolibérale  et censeur de l'actuel processus d'intégration régionale (Unasur), l'ex-ministre Marina Silva, une amazonienne descendante de Noirs et d'Indiens, candidate du "Parti socialiste du Brésil" (après la mort accidentelle du précédent candidat de ce parti le 13 août dernier, mais Marina Silva, elle, se dit "apolitique") vient perturber pour les élections présidentielles du 5 octobre le jeu politique entre le parti des travailleurs (PT) et sa candidate, la présidente sortante Dilma Rousseff et.le Parti social-démocrate (PSDB), de droite, dont le candidat est facilement identifiable aux échecs  du gouvernement de Fernando Henrique Cardoso dans les années 2000.

 

En 2012 le gouvernement britannique a invité Silva à être l'un des huit porteurs de la torche lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, ce qui avait souligné ses liens avec la monarchie britannique (rappelons qu'en juillet 2014 la banque de Santander, filiale du groupe du baron anglais Rothschild avait émis à l'intention de ses adhérants un bulletin hostile à la réélection de Dilma Rousseff). Lors de la présidentielle de 2010 le président de l'ONG de protection de la nature World Wildlife Fund-Brésil (WWF Brésil) Alvaro de Souza était devenu président du Comité des finances de campagne de Silva. En échange Silva, ministre de l'écologie, a accordé de nombreuses zones à gérer au WWF. Le WWF est contrôlé par le mari de la reine d'Angleterre.


Les sondages d'opinion jusqu'à présent indiquent que Dilma Rousseff a sa principale base de soutien parmi les plus humbles qui vivent avec jusqu'à deux fois le salaire minimum (1 448 reais, d'environ 650 $), un groupe qui représente 40 % de l'électorat brésilien. Parmi ceux qui gagnent entre 3 et 5 salaires minimum (la «nouvelle classe moyenne») les soutiens sont divisés à parts égales entre les deux candidates, tandis que Marina Silva s'impose parmi ceux qui gagnent plus de 5 fois le salaire minimum (El Economista). Sa percée dans les sondages était mise à l'honneur Wall Street Journal le 26 août.

 

 

Le Brésil, membre des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) est un pivot de l'unification de l'Amérique du Sud. Il a mené des batailles récemment contre l'espionnage américain, contre la tutelle des Etats-Unis sur le Net, mais aussi contre le colonialisme français au Mali. La victoire de Silva impliquerait la sortie immédiate du pays des BRICS.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 03:07

onu.pngL'assemblée générale de l'ONU a voté le 9 septembre en faveur d'un nouveau dispositif juridique susceptible de protéger la restructuration de la dette argentine face aux fonds de pension nord-américains prédateurs. 124 pays ont vogté pour 41 se sont abstenus et 11 ont voté contre dont les Etats-Unis d'Amérique, le Royaume-Uni, l'Allemagne, le Japon, Israël, le Canada, l'Australie, la République tchèque, l'Irlande, la Hongrie et la Finlande. Italie, s'exprimant au nom de l'Union européenne, a déclaré que l'Organisation des Nations Unies n'est pas l'organe approprié pour discuter de nouvelles normes en matière de restructuration de la dette.

 

La résolution a été présentée par le groupe des pays du G-77 plus la Chine, désormais présidé par la Bolivie.Sacha Llorenty Soliz, représentant du gouvernement d'Evo Morales, a qualifié le vote historique et a rejeté les critiques, estimant que l'Assemblée générale est «l'endroit le plus légitime et démocratique» qui constitue un cadre institutionnel global pour résoudre le problème.

 

En 2001, après des années de crise, l'Argentine a fait défaut sur sa dette, alors d'une centaine de milliards de dollars. En 2005 et 2010, le gouvernement est parvenu à restructurer une partie de celle-ci : 93 % des créanciers ont accepté une décote. Parmi les irréductibles, les hedge funds Aurelius et surtout NML ont alors entamé une  guérilla juridique, afin d'obtenir le remboursement total de leurs titres, soit 1,33 milliard de dollars (769 millions d'euros).
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Le 23 juillet 2012, les hedge funds en question ont obtenu une première victoire devant le juge new-yorkais Thomas Griesa, qui a interdit à l'Argentine d'honorer les échéances de sa nouvelle dette (celle restructurée en 2005 et 2010) tant qu'elle ne rembourserait pas aussi les hedge funds. En juin dernier la Cour suprême américaine ayant refusé d'examiner  l'affaire, l'ordonnance du juge Griesa est entrée en application. Et Buenos Aires n'a pas pu rembourser la majorité de ses créanciers ayant accepté la décote le 30 juin, comme prévu, ce qui a amené l'Argentine au bord du défaut de paiement.

Le cadre réglementaire recherché par les Nations Unies vise à établir des normes qui impliquent que si la majorité des créanciers acceptent les termes d'une restructuration de la dette, il doit être accepté par tous les détenteurs d'obligations. Mais il ne s'agit que d'une résolution de principe, l'ONU n'ayant aucun pouvoir dans ce domaine.

 

Le 16 juillet, la présidente Cristina Kirchner s'était rendue à Brasilia pour assister au sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et de l'UNASUR pour obtenir un crédit de 5 milliards de dollars de la nouvelle  Banque de développement et le soutien  de tous les chefs d'Etat contre la décision du juge Griesa.

 

F. Delorca

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 02:28

p1010387.jpgAu Mexique (3ème exportateur de miel au monde) les apiculteurs de la péninsule du Yucatán ont remporté un procès contre le géant Monsanto, après deux ans de procédures. Ils s’opposaient à la décision du Ministère de l’Agriculture d’autoriser la plantation d’OGM. Le juge a révoqué l’autorisation et demandé que, conformément à la constitution mexicaine, des référendums soient tenus dans les communautés autochtones Santa Elena, Ticul, Oxkutzcab, Tekax, Tzucacab, Peto et Tizimin avant tout changement en la matière (cf vivre.aumexique.com).

 

Toutefois, comme le notait la Jornada en juillet, cette petite victoire des collectifs de paysans souligne a contrario le fait que les autorités agraires dans les autres Etats du pays (qui a une structure fédérale) autorisent la culture du maïs transgénique.

 

Un autre problème des agriculteurs mexicains est la confiscation des terres par les compagnies minières. Le Mexique en 18 ans aurait cédé 940 000 km 2 (la moitié de la surface du pays,le gouvernement n'en reconnaît que 14 %) en concessions minières,dont les trois quarts au Canada, et la plupart en zone indigène. Un mineur mexicain est payé huit fois moins qu'au Canada et les multinationales canadiennes ne paient qu'1,18 % d'impôts à l'Etat mexicain. 420 tonnes d'or ont été extraites du Mexique de 2000 à 2010, contre 190 entre la découverte du Mexique par les Espagnols et 2000. La loi fiscale du pays a récemment relevé le taux des impôts pour ces multinationales, mais le processus de confiscation des terres n'est pas remis en cause.

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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 12:30

125px-Flag-of-Cuba-svg.pngLe 4 août,  Associated Press a révélé l'existence d'un plan américain de l'agence gouvernementale USAID visant à renverser le régime cubain. Cette opération clandestine a consisté à envoyer des jeunes en provenance du Venezuela, du Pérou et du  Costa Rica sur des campus universitaires de l'île sous couvert d'y organiser des ateliers sanitaires de prévention du VIH et identifier des leaders potentiels d'une alternative au régime communiste. Le jour même de la publication de la dépêche, l'administration Obama a reconnu la double dimension de ce projet. Les jeunes recevaient 5,41 dollars de l'heure pour cette mission et devaient rendre compte de leur mission toutes les 48 heures. S'ils sentaient que les services cubains les espionnaient ils devaient dire "j'ai mal à la tête" et le projet était suspendu. Comme le note l'intellectuel argentin Atilio Boron, on imagine ce qu'il se passerait si l'Iran ou l'Afghanistan payaient des jeunes pour organiser la sédition aux Etats-Unis sous couvert de faire de la prévention sanitaire sur les campus universitaires.

 

En avril AP avait aussi révélé l'existence d'un réseau de SMS appelé ZunZuneo spécialement créé par USAID pour Cuba, et utilisé par 40 000 cubains qui ignoraient que ce réseau servait à l'enregistrement de données et au déclenchement d'un "printemps cubain". Pour ce faire USAID et l'entreprise privée Creative Associates International avaient obtenu 500 000 numéros de téléphones mobiles cubains puis le réseau avait été mis en ligne, grâce à une société-écran en Espagne et des fonds dissimulés aux îles Caïman. Les Etats-Unis ont dépensé 1,6 million de dollars avant de finalement abandonner ce projet en 2012.

 

F. Delorca

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 22:41

Bien qu'il ne soit pas encore intronisé officiellement comme président de la République, l'ancien guérillero Sánchez Cerén du Front Farabundo Marti de Libération nationale a entamé (FMLN) les démarches pour que son pays le Salvador intègre l'alliance caribéenne de vente de pétrole à paiement différé promue par Cuba et le Venezuela Petrocaribe (qui déjà coopérait avec les mairies dirigées par le FMLN). Le président espère obtenir dans cette opération une économie de 640 millions de dollars par ans qu'il consacrera au financement de programmes sociaux dans le pays. Il avait également annoncé pendant la campagne électorale son intention d'intégrer l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA)

 

Le Salvador comme le Honduras et le Guatemala est gangrainé par la pauvreté, la violence (malgré les engagements d'aide des Etats-Unis) et le règne des narcotraficants (beaucoup de ses ressortissants, comme de ses deux voisins, vont d'ailleurs trouver refuge au Nicaragua sandiniste).Il est le 4ème pays au monde pour le taux d'homicides pour 100 000 habitants (41), derrière le Honduras, le Venezuela et le Belize, (contre un taux de seulement 12 au Nicaragua, et 5 à Cuba). Mais des mesures positives sont adoptées par la coalition de gauche : comme la réforme consitutionnelle reconnaissant l'existence des nations indigènes il y a 10 jours, un projet de réforme fiscale (à laquelle le patronat réplique en demandant la création de zones franches), la poursuite du programme Ciudad mujer en faveur des femmes, l'amplification des politiques en faveur du troisième âge.

 

 

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26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 10:15

usmarine.jpgLe ministre adjoint des Affaires étrangères de l'Équateur chargé de l'intégration politique, Leonardo Arízaga a confirmé hier qu'un groupe d'une vingtaine de soldats américains qui sont restés dans l'ambassade américaine à Quito doivent quitter le pays avant fin avril à la demande du gouvernement. Le président Correa qui avait décidé lors de son élection en 2007 la fermeture de la base militaire américaine de Manta avait annoncé en décembre dernier qu'une cinquantaine de militaires et civils américains résidaient illégalement à Quito et les avait accusés de participer à l'infiltration des forces de sécurité équatoriennes.

 

Arízaga a ajouté qu'il a également abordé la question avec le secrétaire d'Etat adjoint américain pour l'hémisphère occidental, Alex Lee, lors de sa visite en Équateur à la fin du mois de mars (El Telegrafo).

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 14:47

venez.pngLa semaine dernière, le général John Kelly - à ne pas confondre avec le secrétaire d'État, John Kerry - la plus haute autorité du Commandement Sud des Forces Armées des États-Unis, qui comprend l'Amérique du Sud, l'Amérique centrale et la Caraïbes - a comparu devant la commission des affaires de guerre du Sénat à Washington pour évoquer la crise au Venezuela.

Kelly a exposé qu '«aucun contact» n'a pu être instauré avec les forces armées vénézuéliennes, mais qu'il suit de près l'évolution du gouvernement de Nicolás Maduro, et a suggéré que "il ya probablement des pressions, des débats et des désaccords au sein des forces armées du Venezuela sur l'état du pays " (blog du journaliste brésilien Mauro Santayana).

 

Cette audition devant le Sénat américain montre l'intérêt des Etats-Unis pour diviser les forces armées, dans un contexte où le sabotage économique provoque de nombreuses manifestations de rue. Mardi le président vénézuélien annonçait d'ailleurs l'arrestation la veille de trois généraux de l'aviation pour tentative de soulèvement militaire (Prensa latina).

 

Mercredi les Forces armées nationales bolivariennes ont publié un communiqué réaffirmant leur fidélité à la constitution et au gouvernement légal. Toutefois même si l'armée reste fidèle, le danger vient aujourd'hui des paramilitaires. Le député du Parti socialiste uni du Venezuela, Andres Eloy Mendez lors d'une interview sur la chaine VTV, a déclaré qu'une descente de police avait révélé que la résidence de Jack Martinez Streignard, père de l'actrice Natalia Streignard, fonctionnait comme un centre d'armes clandestins pour les snipers et les paramilitaires. Il a également révélé un enregistrement relatif à des commandes d'armes de Carlos Yanez, ancien employé de Radio Caracas Television (RCTV). En début de semaine des cocktails Molotov ont été lancés contre  l'Université Rafael Belloso Chacin (URBE) à Maracaibo, Etat de Zulia. Au total une quinzaine d'universités ont fait l'objet de tentatives d'incendie par les étudiants d'extrême-droite selon le professeur Vladimir Acosta. Même si l'extrême droite est sur le déclin, des barricades subsistent à Caracas.

Lundi le président Maduro a convoqué une Conférence nationale de Paix qui devait se réunir mercredi, mais l'opposition a refusé d'y participer.

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